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Comment être un leader bienveillant aujourd’hui ?
La gestion bienveillante s’impose de plus en plus dans les entreprises. Sur quels principes repose-t-elle, pourquoi est-elle si populaire et quelles actions les leaders doivent-ils engager pour la mettre en place ?
Après plus de 50 ans du néolibéralisme économique, marqué par l’individualisme, l’esprit de compétition et le dépassement de soi, le principe de la bienveillance aurait pu passer comme un ovni dans le domaine des ressources humaines. Mais il n’en est rien.
Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de gestion à taille humaine, d’environnement de travail sain, de système décisionnel en pyramide inversée, ou encore de création de postes en RH dédiés à l’écoute des employés.
Ces exemples ne se retrouvent plus seulement chez quelques employeurs « vedette » comme Google. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre assez généralisé, une gestion bienveillante contribue pour beaucoup à l’attrait et au pouvoir de rétention du personnel sur un marché de l’emploi ultra-compétitif.
Même si les visions diffèrent quant aux mesures à prendre pour assurer une gestion bienveillante dans une entreprise, tous les experts s’entendent pour dire qu’un management bienveillant repose sur la notion de contribution au bien commun. C’est-à-dire en plaçant l’humain au cœur du processus décisionnel, et en tenant compte de toutes les parties prenantes de l’organisation : les employés, les fournisseurs, les actionnaires, les clients, la communauté… et même soi en tant que gestionnaire.
Dans cette logique, les valeurs d’écoute, d’empathie, mais aussi de santé et de sécurité physique, comme psychologique et sociale sont constamment mises de l’avant pour assurer le bien-être de tous les éléments de la chaîne. Ces conditions permettent de favoriser la productivité, la créativité, de limiter l’absentéisme, en plus de stimuler le sentiment de loyauté et d’appartenance à l’entreprise.
« Et si la culture globale est bienveillante, alors cela engendrera une confiance généralisée dans l’organisation », a ajouté Marianne Plamondon, CRHA et avocate spécialisée en droit de l’emploi et du travail, lors d’une entrevue avec le magazine Gestion HEC. Effectivement, des travailleurs heureux satisferont davantage la clientèle et deviendront les meilleurs ambassadeurs possibles auprès de la communauté, qui développera elle-même un engagement envers l’entreprise… La boucle est bouclée.
Comment toutefois traduire ces valeurs en principes plus concrets?
Tout d’abord, il ne faut pas croire que la gestion bienveillante repose sur quelques actions posées ici et là. Même si de grandes sociétés comme Amazon ou Walmart sont connues pour recruter des employés de toutes les générations et origines, et pour attribuer des reconnaissances à certains « employés de la semaine », elles font aussi les manchettes comme des entreprises farouchement antisyndicales, avec des conditions de travail exigeantes et peu payantes, ainsi que pour leur mépris des valeurs environnementales.
Un meilleur salaire et de meilleurs avantages sociaux ne sont pas non plus les seuls facteurs qui distinguent une entreprise bienveillante d’une autre. Plusieurs palmarès, comme les 100 Best Companies to Work For du magazine Fortune, The Best places to work de Glassdor, et plus localement les 100 meilleurs employeurs au Canada de Médiacorp (au sein duquel figurent notamment Bell, L’Oréal, Danone et le Mouvement Desjardins), ont montré que les sociétés qui attirent aujourd’hui le plus les talents, et les conservent dans leurs rangs, présentent de belles conditions salariales, mais aussi une belle ambiance, des avantages directs (congés, assurances, épargne retraite, etc.) et accessoires (télétravail, semaine de quatre jours, salle de sport, groupes de soutien, télémédecine, etc.) , une structure de communication ouverte avec leurs employés, une gestion humaine du rendement et des possibilités de formation continue , en plus de s’engager socialement.
Alors, voici la direction générale qu’il est possible de prendre pour être un leader bienveillant. Ce qui se décline en une variété d’actions concrètes !
Avant toute chose, il faut savoir qu’un leader bienveillant n’est pas, contrairement à ce que certains pourraient penser, une personne qui manque de caractère ou d’objectifs. Il n’est ni laxiste, ni négligent. Mais il ne verse pas dans le directif, la microgestion et l’autoritarisme, leur préférant une attitude encourageante invitant les autres à se dépasser pour le bien commun de tous.
Comme l’indique Laurent Devemy, CRHA et associé chez Club-Ideo, une firme d’accompagnement des organisations, « Il faut
Après plus de 50 ans du néolibéralisme économique, marqué par l’individualisme, l’esprit de compétition et le dépassement de soi, le principe de la bienveillance aurait pu passer comme un ovni dans le domaine des ressources humaines. Mais il n’en est rien.
Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de gestion à taille humaine, d’environnement de travail sain, de système décisionnel en pyramide inversée, ou encore de création de postes en RH dédiés à l’écoute des employés.
Ces exemples ne se retrouvent plus seulement chez quelques employeurs « vedette » comme Google. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre assez généralisé, une gestion bienveillante contribue pour beaucoup à l’attrait et au pouvoir de rétention du personnel sur un marché de l’emploi ultra-compétitif.
Définition du leadership bienveillant
Même si les visions diffèrent quant aux mesures à prendre pour assurer une gestion bienveillante dans une entreprise, tous les experts s’entendent pour dire qu’un management bienveillant repose sur la notion de contribution au bien commun. C’est-à-dire en plaçant l’humain au cœur du processus décisionnel, et en tenant compte de toutes les parties prenantes de l’organisation : les employés, les fournisseurs, les actionnaires, les clients, la communauté… et même soi en tant que gestionnaire.
Dans cette logique, les valeurs d’écoute, d’empathie, mais aussi de santé et de sécurité physique, comme psychologique et sociale sont constamment mises de l’avant pour assurer le bien-être de tous les éléments de la chaîne. Ces conditions permettent de favoriser la productivité, la créativité, de limiter l’absentéisme, en plus de stimuler le sentiment de loyauté et d’appartenance à l’entreprise.
« Et si la culture globale est bienveillante, alors cela engendrera une confiance généralisée dans l’organisation », a ajouté Marianne Plamondon, CRHA et avocate spécialisée en droit de l’emploi et du travail, lors d’une entrevue avec le magazine Gestion HEC. Effectivement, des travailleurs heureux satisferont davantage la clientèle et deviendront les meilleurs ambassadeurs possibles auprès de la communauté, qui développera elle-même un engagement envers l’entreprise… La boucle est bouclée.
Comment toutefois traduire ces valeurs en principes plus concrets?
Les différents volets de la gestion bienveillante
Tout d’abord, il ne faut pas croire que la gestion bienveillante repose sur quelques actions posées ici et là. Même si de grandes sociétés comme Amazon ou Walmart sont connues pour recruter des employés de toutes les générations et origines, et pour attribuer des reconnaissances à certains « employés de la semaine », elles font aussi les manchettes comme des entreprises farouchement antisyndicales, avec des conditions de travail exigeantes et peu payantes, ainsi que pour leur mépris des valeurs environnementales.
Un meilleur salaire et de meilleurs avantages sociaux ne sont pas non plus les seuls facteurs qui distinguent une entreprise bienveillante d’une autre. Plusieurs palmarès, comme les 100 Best Companies to Work For du magazine Fortune, The Best places to work de Glassdor, et plus localement les 100 meilleurs employeurs au Canada de Médiacorp (au sein duquel figurent notamment Bell, L’Oréal, Danone et le Mouvement Desjardins), ont montré que les sociétés qui attirent aujourd’hui le plus les talents, et les conservent dans leurs rangs, présentent de belles conditions salariales, mais aussi une belle ambiance, des avantages directs (congés, assurances, épargne retraite, etc.) et accessoires (télétravail, semaine de quatre jours, salle de sport, groupes de soutien, télémédecine, etc.) , une structure de communication ouverte avec leurs employés, une gestion humaine du rendement et des possibilités de formation continue , en plus de s’engager socialement.
Alors, voici la direction générale qu’il est possible de prendre pour être un leader bienveillant. Ce qui se décline en une variété d’actions concrètes !
Les 6 conditions gagnantes du gestionnaire bienveillant
Avant toute chose, il faut savoir qu’un leader bienveillant n’est pas, contrairement à ce que certains pourraient penser, une personne qui manque de caractère ou d’objectifs. Il n’est ni laxiste, ni négligent. Mais il ne verse pas dans le directif, la microgestion et l’autoritarisme, leur préférant une attitude encourageante invitant les autres à se dépasser pour le bien commun de tous.
Comme l’indique Laurent Devemy, CRHA et associé chez Club-Ideo, une firme d’accompagnement des organisations, « Il faut
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