Espace publicitaire

Employé toxique : que faire ?

5 minutes à lire
Ressources humaines

Image
À la loterie du travail, c’est immanquable, il y a toujours un ou plusieurs éléments toxiques dans une équipe. Par contre, on peut les identifier et les gérer. Voici la marche à suivre.

Soyons honnêtes : que ceux qui n’ont jamais subi, directement ou indirectement, les conséquences de comportements d’une personne toxique au travail lèvent la main !

En vérité, des études réalisées auprès d’entreprises ont révélé que 96% d’entre nous ont déjà côtoyé ce type de personnes. Il y a donc lieu de croire que toutes les structures, des plus petites aux plus grandes, sont touchées par ce problème, qui peut miner l’ambiance, mais surtout nuire à l’harmonie et à la productivité d’une équipe de travail, en plus d’augmenter le taux de roulement des employés.

Alors, si vous êtes un entrepreneur ou un gestionnaire, il est temps d’agir ! Ou du moins de savoir comment gérer ce genre de personnes.

 

Repérer des éléments toxiques dans une équipe


Les experts en RH répertorient, selon les sources, de 5 à 15 profils types de personnes toxiques au travail, qui peuvent se retrouver aussi bien du côté des employés que des superviseurs/cadres.

Même si elles ne sont pas toujours facilement identifiables, car elles sont, soit douées pour la manipulation, soit inconscientes de leurs actes, ces personnes ont toutes en commun de privilégier leurs intérêts personnels en se servant des autres. Bref, elles reçoivent sans rien donner en retour.

Comment les repérer ? Au premier abord, les employés toxiques se caractérisent par un comportement double selon leurs interlocuteurs, des lacunes (souvent volontaires) en communication, de l’impolitesse, du narcissisme, de l’imprévisibilité, de l’hostilité, ou encore des humeurs changeantes.

Très sommairement, voici 10 profils types d’employés toxiques :

 

  1. L’incapable. Toujours désorganisé, passif, hostile au changement et tributaire des autres pour accomplir sa tâche. On le retrouve malheureusement aussi à des postes décisionnels, au sein desquels il palie son manque de compétences avec une microgestion malsaine.

  2. Le paresseux. Peu respectueux des délais, il trouve tous les moyens possibles pour ne pas travailler ou déléguer ses tâches.

  3. La commère. À priori, cet employé est divertissant et apprécié de tout le monde. Mais en vérité, c’est de lui dont proviennent tous les ragots, avérés ou non. Et il cannibalise l’attention plus souvent qu’autrement l’attention de ses collègues, au détriment de son travail.

  4. La victime. Toujours négatif, cet employé se plaint continuellement de tout et de tout le monde. Et nuit de ce fait à l’harmonie du groupe dans lequel il évolue.

  5. Le martyre. Il travaille fort, ou du moins s’en vante continuellement pour rabaisser les autres et leur faire ressentir de la culpabilité.

  6. Le compétiteur. C’est l’adepte des surenchères, pour montrer aux autres que ses idées et son travail sont meilleurs que ceux des autres membres de son équipe.

  7. Le jaloux. Cet employé n’attend qu’un faux pas pour dénigrer ses collègues ou même fomenter des complots contre eux, à son avantage bien sûr.

  8. Le manipulateur. Son but est d’avoir tout le temps de l’ascendant sur les autres. En position de supériorité hiérarchique, il peut s’avérer dangereux, jonglant entre les menaces, les mensonges et le chantage affectif. 

  9. Le lunatique. Totalement imprévisible, il peut changer d’humeur en un temps record, ce qui peut provoquer un sentiment d’insécurité et un manque de confiance dans son équipe.

  10. Le sociopathe. Voici l’employé qui laisse des traces de destruction partout où il passe, dans les équipes comme dans les entreprises où il travaille. Comportements harcelants, mépris des règles, problèmes avec l’autorité ; à éviter à tout prix !


Gérer un employé toxique


Identifier un employé toxique est une chose, régler la situation en est une autre. Plusieurs écoles de pensée s’affrontent en la matière, mais en général, il est recommandé d’envisager des solutions moins drastiques que le renvoi. Il faut effectivement tenir compte du fait qu’une nouvelle embauche pour remplacer ce travailleur peut représenter, en termes de temps et de coûts, jusqu’à la moitié d’un salaire annuel.

Alors, par o

La suite est réservée aux employeurs.

Vous avez un compte ? Se connecter